Devant tant de beauté, devant tant de gaieté, je suis resté subjugué. Lorsque ses yeux m’ont dit « oui », mon cœur a dit « non ». Que Dieu me pardonne, combien je l’aimais, combien j’étais épris. Elle m’a pris le cœur pour la vie. Elle était ma vie, elle était mon souffle, mais, je vivais sans elle. Et c’est ce qui donne du charme à l’ensemble qu’on désassemble. Il me semblait, parfois, en perdre la raison, je n’étais pas fou, la folie ne me guettait pas, simplement, j’avais été touché par tant de sensibilité. Il est pourtant vrai que de nos jours tout ceci n’est qu’illusion, déraison et utopie. L’absolu n’existe pas, pourtant, au fond de moi, quelque chose me disait, me chuchotait à l’oreille, que l’absolu, en fin, venait de se montrer. Frappant à ma porte il me dit, « coucou », je suis venu te prendre, me voir dans ton miroir. « Non ! » je ne te dirai pas au revoir, ni adieu, car la vie est faite pour vivre à deux, et, lorsque l’un est prêt, l’autre arrive. On ne peut rien faire sans équilibre, à part vivre et rechercher, et, si la recherche est pleine de vie, la recherche vit. Vivre, tout est là. Vivre en équilibre, et non survivre au déséquilibre. Retrouve-moi, ce soir, au coucher du soleil, à l’abbaye du « Thymus », à l’heure de mon retour, je serai « là ». Viens m’écouter battre, N’utilise pas ton diapason, je vibrerai à l’unisson. Enfin, unis nous serons, et, « Je », naîtra à l’oraison. Vivons pour prendre la vie et non pour qu’elle nous prenne.